Chronique Nocturne de sang
Salut à tous, je suis Meryma Haelströme, j’espère que vous allez bien. Je suis ravie de vous retrouver aujourd’hui pour cette nouvelle vidéo chronique dans laquelle je vous parle de Nocturne de Sang de Michel Pelini. C’est partie !
1. Présentation
Nocturne de sang est un roman de fantastique d’un peu plus de 200 pages, de Michel Pelini, aux éditions crin de chimère.
En voici le résumé : « Enfant, Jessica Janin a connu l’horreur. Enlevée et séquestrée par Léon Schwartz, un pédophile de la pire espèce, elle a sauvé sa vie de justesse.
Lorsque vingt-quatre ans plus tard, elle apprend la mort du criminel en prison, la jeune femme pense qu’elle pourra enfin tourner la page du traumatisme qui la hante toujours.
Mais Schwartz, qui a passé un pacte avec le Diable, revient d’entre les morts sous la forme d’un vampire, bien décidé à se venger de celle qui lui a échappé.
Jessica a déjà vaincu le criminel une fois, en sera-t-elle capable à nouveau ? Pour l’affronter, elle pourra compter sur l’aide de deux chasseurs de vampires, Mathieu Leroux et son frère, Maxime, autiste doué de pouvoirs médiumniques. Schwartz, quant à lui, a plusieurs alliés parmi les démons, notamment l’un des plus puissants vampires du monde, qui a un vieux compte à régler avec Maxime. »
2. Mes impressions
Alors je préviens tisuite que les petites âmes sensibles et les estomacs fragiles passent leur chemin. On se retrouvera dans une prochaine chronique. Non vraiment je suis sérieuse… vous êtes encore là ? Je vous aurai prévenu.
Donc l’auteur n’y va pas par quatre chemin. Quand on nous parle de pédophilie dans le résumé, ce n’est pas une métaphore ni même une vague allusion. Le récit nous plonge la tête la première dans les souvenirs de Jessica d’entrée de jeu, dès la première scène.
On commence donc l’intrigue avec un flashback qui nous sert en quelque sorte de prologue. Et quel prologue ! Bref, après ça, l’histoire commence, vingt-quatre ans plus tard donc, où nous retrouvons Jessica devenue musicienne de renom. J’ai aimé ce personnage dès le début. Non pas pour son statut de victime, mais justement par son combat à sortir de cette vision que les gens ont d’elle, en tout cas de son point de vue. Et puis peut-être aussi parce que j’ai fait du violon au conservatoire de caen pendant une dizaine d’années et ça m’a rappelé des souvenirs.
Par-dessus tout, elle souffre d’un monstrueux syndrome de l’imposteur, et ça, c’est quelque chose qui me parle beaucoup, et qui j’en suis certaine, vous parle à vous aussi. Est-ce que les gens apprécient réellement sa musique à sa juste valeur ? Lorsqu’ils la reconnaissent dans la rue, est-ce que c’est pour son talent au piano, ou bien parce que son visage a été placardé dans toutes les villes de France dans les années 90, et sur tout les postes de télévisions au journal de 20h ? Ses relations avec les hommes sont compliquées, évidemment, mais elle refuse de penser que c’est à cause de ce qu’elle a subi dans son enfance… sans pour autant pouvoir faire l’impasse dessus évidemment. D’autant plus que sa fille Clara, ressemble de plus en plus à sa mère, ajoutant à ses interrogations, à ses angoisses.
Bref, je n’en dirai pas plus sur Jessica, ni même sur l’intrigue, mon but n’est pas de faire une analyse de mes lectures mais bien de dire ce que j’en ai pensé. Et je peux vous affirmer que j’ai ad-o-ré. L’histoire m’a tenu en haleine du début à la fin, même si parfois j’ai retenu fort ma respiration, grincé des dents et serré les poings contre les horreurs décrites. Sachez que tout ce qui est écrit dans ce récit est utile. La violence et l’horreur ne sont pas gratuites. Elle servent à donner de la profondeur aux personnages et à l’intrigue.
Mais s’il me faut parler encore d’un personnage, c’est bien sûr de Léon Schwartz, le grand méchant de cette histoire. En tout cas, de l’histoire de Jessica, parce qu’à côté de Montdragon et contre Maxime, il ne fait pas le poids… mais je m’égare, je m’égare ! Léon Schwartz donc, ou plutôt le vampire qu’il devient. Il y avait longtemps que je n’avais pas vu un vrai vampire, un qui ne brille pas au soleil, mais le craint, un qui doit dormir avec les cadavres, qui se fiche de sentir la mort, ou de ressembler à un déterré, qui n’a plus le moindre sentiment (il n’en avait déjà pas beaucoup), ni le moindre désir charnel, seulement mué par la violence, la souffrance (des autres) et la mort. Seulement poussé par ses plus bas instincts.
Bref, un vampire, un vrai, dans toute sa splendeur et dans toute son horreur. Un a qui on ne veut surtout pas ressembler. Un avec qui on ne veut surtout pas faire ami ami. Un à qui toute personne saine d’esprit ne supplierait pas pour la transformer… n’est-ce pas Bella ??? Aaah si les vampires dans Twilight avait ressemblé à Léon ou Jocelyne… Oh pardon, je mégare encore. Vous l’aurez compris, malgré mes digressions, Michel Pelini exhume les vampires du passé, ceux que nous avons connu au siècle dernier (eh oui, ça ne nous rajeunit pas). Des créatures démoniaques, créées par et pour l’enfer. Tout en eux est maléfique et rien ne nous les fera aimer (enfin moi je les adore mais en tant que créatures bien pensées qui font bien leur boulot, ce pour quoi elles ont été créées).
Il y a encore tant à dire sur Nocturne de Sang. Mais je vous invite à aller vous faire votre propre opinion en allant le lire et nous dire ce que vous en aurez pensé.
Merci aux éditions de la Caravelle et à Célia Rodmacq pour ce service presse, pour lequel j’ai pris énormément de plaisir à lire !
3. Remerciements
Merci aux éditions Crin de Chimère de m’avoir envoyé ce service presse. Merci également à Michel Pelini d’avoir écrit une telle histoire, d’avoir imaginé des personnages comme Léon, Jessica, ou même Maxime qui reste mon personnage préféré (et non je n’en ai pas parlé dans ma chronique parce que j’en aurai trop dit et cela vous aurez gaché la lecture).
Retrouvez toutes les informations dans la description. Sur ce, merci d’avoir regardé cette vidéo. Si celle-ci vous a plus, n’hésitez pas à mettre un pouce bleu, abonnez-vous, cliquez sur la petite cloche. Vous pouvez également vous rendre sur ma page Tipeee pour soutenir mon travail.
Je vous dis à bientôt pour une prochaine vidéo. Bybye 🙂