Chronique Dragons et autre bestioles

Salut à tous, je suis Meryma Haelströme, j’espère que vous allez bien. Je suis ravie de vous retrouver aujourd’hui pour cette nouvelle vidéo chronique dans laquelle je vous parle du recueil de nouvelles Dragons et autres bestioles d’Alizée Villemin. C’est partie !

Présentation et impressions

Ce recueil autodédité comporte 136 pages, au format poche, avec 9 nouvelles de fantasy, dont Salahad, le dragon végétarien, ou Kovid, maître de la perstilence. Mais vous rencontrerez aussi Steven, éleveur de licornes, ou Gustav, le griffon incompris. Tous vivront des aventures extraordinaires… ou complètement débiles ! Le texte est truffé de références qui parlent à tout le monde, petits et grands. La plume d’Alizée est sans doute ce que j’ai lu de plus extraordinaire ces derniers temps. Humour et cynisme sont au rendez-vous, pour vous donner crampes au ventre et au joue. Vous n’avez pas le temps de faire du sport ? Lisez un passage de « Dragons », et vous aurez fait vos abdos de la journée ! (et en plus le rire c’est bon pour la santé).

Mais je vous entends de là. Vous vous dites que je fais du favoritisme, parce qu’Alizée est une amie, et que je ne suis pas très objective ? (je vous rassure, elle se le dit aussi). Qu’à cela ne tienne, voici ce que pense le jury de short édition (dont je ne fais pas partie) qui a sélectionné Salahad pour être Lauréat au concours « Le prince oublié », et qui le recommande, avec un petit mot bien sympathique, que voici : « Drôle, rythmé, et imaginatif ! Ce conte complètement déjanté fait la part belle aux personnages et aux dialogues loufoques. Grâce à un style maitrisé, accessible mais fourmillant d’astuces, l’aventure plaira aux petits comme aux grands. On en voudrait plus, mais il y a de la mousse au chocolat à déguster ! »

J’en rajoute une couche avec quelques extraits d’une ou deux nouvelles. Voici donc les premières phrases de Gryhad et Radegonde, barbecue improvisé : « Radegonde avait besoin d’air.
Penchée à la fenêtre de sa tour, elle se languissait des chevauchées dans les landes, des rayons du soleil caressant sa peau et des pique-niques au pied des pommiers. C’était vraiment chouette de balancer des pommes pourries sur les gueux, ça lui manquait beaucoup. Le bruit mat de l’explosion sur leurs tenues crottées, les hurlements scandalisés devant le désastre odorant, le mutisme soudain quand ils réalisaient que c’était elle la coupable… C’était le bon temps !
Elle soupira, nostalgique.
Une ombre la recouvrit, bien vite disparue. Radegonde leva la tête et adressa un signe de la main à Gryhad, son geôlier. Elle n’arrivait pas à lui en vouloir pour sa situation actuelle ; s’il la gardait captive, c’était uniquement parce qu’on lui en avait donné l’ordre et qu’il était un dragon loyal.
Bon, d’accord, il appréciait aussi beaucoup de rôtir les chevaliers en armure qui se présentaient pour la sauver. Consciencieux, il aimait le travail bien fait et réalisait toujours une cuisson parfaite, ce qui n’était pas du tout évident puisqu’il fallait connaître les matériaux et formes des armures sur le bout des griffes pour réaliser les ajustements de température nécessaires.
Un artiste, ce Gryhad.»

Ou encore, un extrait de Kovid XIX, maître de la perstilence : « Sans plus de cérémonie, Kovid se précipita vers le sommet de sa tour résidentielle. Il gravit au moins six marches avec allant, six autres à une vitesse somme toute respectable, puis toutes les suivantes plié en deux par un point de côté. Heureusement, au niveau supérieur il avait fait installer un de ces fauteuils magiques avançant par eux-mêmes, épousant la courbe des escaliers hélicoïdaux.
Ce modèle tendu de velours noir brodé de symboles cabalistiques était tout à fait adapté aux vieux os d’un mage ayant largement dépassé sa date de péremption honorable. Il s’y installa, soulagé, sa cane ouvragée sur les genoux et passa les longues, très longues minutes suivantes, à essayer de récupérer son souffle.
Il parvint au sommet de l’édifice en moins de temps qu’il n’en faut pour dire « pestilence post-apocalyptique de classe impériale » en bégayant, et s’appuya sur les mâchicoulis jusqu’à ce que les mites cessent de danser devant ses yeux caves. Le hurlement du dragon du Furtag lui secoua le dentier. »
Je ne sais pas ce qu’il vous faut de plus !

Remerciements

Je remerciement vivement Alizée pour m’avoir envoyer son service presse, mais surtout d’avoir écrit et publié ce recueil, parce qu’en cette période anxiogène, je trouve que le rire est le meilleure remède. Je sais qu’elle a pris énormément de plaisir à l’écrire, et pour ma part, j’ai pris énormément de plaisir à le lire. Je vous le recommande chaudement. Vous trouverez toutes les informations pour vous le procurer en description.

Sur ce, merci d’avoir regardé cette vidéo. Si celle-ci vous a plus, n’hésitez pas à mettre un pouce bleu, abonnez-vous, cliquez sur la petite cloche. Vous pouvez également vous rendre sur ma page Tipeee pour soutenir mon travail. Je vous dis à la semaine prochaine pour une vidéo vécu et expérience. Bybye 🙂

Dragons et autres bestioles : https://www.thebookedition.com/fr/dragons-et-autres-bestioles-p-374028.html
Salahad, le dragon végétarien : https://short-edition.com/fr/oeuvre/tres-tres-court/salahad-le-dragon-vegetarien
Page facebook d’Alizée Villemin : https://www.facebook.com/alizeevilleminauteur/