La place de la lecture

Salut à tous, je suis Meryma Haelströme, bienvenue sur la chaîne des auteurs qui en ont dans la plume.

Je suis ravie de vous retrouver pour cette nouvelle vidéo « vécu et expérience » car aujourd’hui nous allons parler de la place de la lecture dans nos vies d’auteur. C’est partie.

1. Les bienfaits de la lecture

Ce n’est pas pour rien qu’on nous apprend à lire depuis l’école maternelle, qu’on lit des histoires le soir à nos enfants, avant de les mettre au lit et que nous conservons ce rituel une fois adulte, pour la plupart. La lecture a de nombreux bienfaits, que ce soit sur notre cerveau ou notre corps. Elle stimule, notre imagination, notre réflexion, notre logique. Elle permet de développer notre vocabulaire. Elle améliore nos connaissances, développe notre capacité d’attention et de concentration. Elle diminue le stress, tranquillise l’esprit, et il faut bien le reconnaître, en soi ce n’est pas une activité très chère : vous pouvez emprunter des livres gratuitement en bibliothèque ou médiathèque.

2. Lire pour mieux écrire

Mais alors en tant qu’auteur, pourquoi la lecture est si importante, et en quoi nous permet-elle de mieux écrire ? Il n’est pas question de plagier, comme certains le redoutent ou le dénoncent. Rien à voir. Lire avec votre regard d’écrivain, c’est analyser ce que vous lisez : la structure du récit, le rythme des phrases, les types de personnages, les tournures de l’intrigue.

Repérez ce qui vous plaît chez votre auteur préféré et entraînez-vous à faire la même chose avec une de vos histoires. Tel un peintre apprenti qui copiera son maître afin d’apprendre la technique pour ensuite s’en détacher et trouver son propre style.

Lisez beaucoup, souvent, des romans, des nouvelles, de différents genres, de différents auteurs, de différents styles. Ou bien lisez peu, mais bien.

Comme je l’ai dit plus tôt, la lecture développe notre vocabulaire. Rencontrer différents auteurs et être confronté à leur style, c’est inévitablement rencontrer de nouveaux mots, de nouveaux termes, de nouvelles expressions. Et cela ne peut être que bénéfique, vous aurez moins de mal à trouver des synonymes et ainsi éviter autant que faire se peut, les répétitions, la bête noire de beaucoup d’écrivains. Vous améliorerez également votre syntaxe, la tournure de vos phrases.

La lecture stimule également notre imagination. Il vous est sûrement déjà arrivé de voir surgir une idée, d’un personnage par exemple, lorsque vous étiez en train de lire ? C’est tout à fait normal, c’est même une bonne chose, cela veut dire que votre cerveau est entré en mode « créativité ». Cela ne veut pas dire que vous allez copier ce que vous êtes en train de lire. Personnellement, la plupart des idées qui me viennent lors de mes séances de lecture n’ont rien à voir avec ce que je lis.

Et puis, parfois, vous lirez des choses que vous n’aimerez pas. Les personnages vous paraîtront creux, sans consistance. L’histoire vous semblera banale, cousue de fil blanc. La logique vous échappera. Il y aura trop de descriptions, ou mal conduites, pas assez claires. Bref, avec votre regard d’auteur, vous parviendrez à déceler ce qui vous plaît ou non en tant que lecteur. Cela ne peut que vous aider dans vos propres écrits, en particulier dans la phase de correction et de réécriture, pour mieux cerner ce que vous, vous voulez écrire, dans un premier temps, et ensuite, ce que votre propre lectorat pourrait attendre de vous.

3. La lecture et moi

Personnellement je lis tous les jours depuis ma plus tendre enfance. La plupart du temps de la fantasy, je le reconnais. Mais à une époque je lisais beaucoup d’Agatha Christie, j’adorai les polars et son style en particulier. Qui n’aime pas Hercule Poirot ?! Les tout premiers gros romans que j’ai lu sont ceux de Christian Jacq. J’étais passionnée d’Egypte antique et de mythologie, et comme ses romans sont tournés façon polars, j’aimais beaucoup. Je devais avoir douze ou treize ans quand j’ai découvert cet auteur, Harry Potter n’existait pas encore, ou en tout cas, n’était pas encore connu. Je lisais aussi Marion Zimmer Bradley et les Dames du lac, passionnée que j’étais par la légende arthurienne. Ma bibliothèque comportait aussi beaucoup de bandes dessinées, comme lucky luke, tintin, astérix mais aussi XII, Blueberry, Comanche, Aldébaran, Bételgeuse, Antarès etc. Mais aussi des bd plus légères comme Calvin et Hobbes, Rantanplan, Boule et Bill etc.

Bref je lisais beaucoup et de tout. Sauf les classiques. J’avoue j’ai toujours eu du mal avec Balzac ou Maupassant, encore plus Zola. Le seul classique que j’ai lu c’est Madame Bovary de Flaubert pour le lycée et honnêtement j’ai détesté.

Et c’est pas grave. Je l’assume, j’en ai pas honte. Vous ne devriez pas avoir honte d’aimer ou détester un style ou un genre. C’est très personnel, subjectif, cela n’appartient qu’à nous et rien ne nous y oblige. En revanche, il est important de faire l’effort de découvrir autre chose, ce qu’on a pas l’habitude de voir ou de lire. Il n’y a que comme ça qu’on pourra dire qu’on aime ou pas, et éventuellement pourquoi.

Aujourd’hui ma bibliothèque est pleine de Tolkien (le Hobbit, Le seigneur des anneaux, le Silmarillion et autres), JK Rowling (Harry Potter, les animaux fantastiques, les contes de beedle le barde), Cs Lewis (Narnia), Anne Robillard (les chevaliers d’émeraude, les héritiers d’enkidiev), le cycle de l’épouvanteur, le Sorceleur, Téméraire etc etc etc. Peut- être qu’un jour je vous ferai faire un tour de mes bibliothèques si ça vous intéresse. D’ailleurs, dites-moi en commentaire, si vous aimeriez voir un petit peu ce que j’ai en livres papier.

Merci d’avoir regardé cette vidéo. Si celle-ci vous a plu n’hésitez pas à mettre un pouce bleu, abonnez-vous et cliquez sur la petite cloche pour ne rien manquer des prochaines sorties. Je vous dis à la semaine prochaine pour une vidéo « conseils et astuces ».

Bybye 🙂