Ma nouvelle : Le prix de la liberté

Salut à tous, je suis Meryma Haelströme, bienvenue sur ma chaîne. J’espère que vous allez bien. Je suis ravie de vous retrouver pour cette nouvelle vidéo dans laquelle je vous parle d’un de mes écrits : Le prix de la liberté. C’est parti !

1. Le prix de la liberté

Le prix de la liberté est une nouvelle d’environ 10 000 mots, une préquelle à mon univers fantasy Erhetylia en cours de refonte et d’écriture, que je vous ai déjà présentée.

Voici le résumé : Dans un monde où la magie élémentaire est considérée comme une hérésie, Siobhan, jeune fille de 16 ans au caractère bien trempé, est réduite en esclavage pour avoir pratiqué la pyromancie. Elle qui n’aspirait qu’à vivre l’aventure et découvrir le monde, voit ses rêves soudain piétinés. Alors qu’elle est vendue à une riche famille du sud, Siobhan pourra-t-elle revenir à temps pour éviter un drame ? Le prix pour accéder à ses rêves n’est-il pas trop cher payé ?

2. Les origines du projets

Au départ, j’avais simplement rejoint un atelier d’écriture qui proposait une technique pour écrire une nouvelle en 15 jours, en vue d’une publication dans la foulée. Vous pensez bien que c’est le genre de challenge qui me plait beaucoup. Et comme c’était gratuit, j’ai sauté sur l’occasion.

L’idée de cette histoire en particulier est arrivée assez rapidement, j’avais déjà envie d’écrire une nouvelle dans l’univers d’Erhetylia. Il me fallait trouver quel personnage mettre en avant, à quel moment de l’intrigue, et quoi raconter. Je voulais aussi qu’on le retrouve dans Erhetylia. Il me fallait donc un personnage fort, et suffisant atypique pour qu’on ait envie d’en savoir plus sur lui et qu’il nous marque. Le personnage de Siobhan s’est alors imposé.

J’espère qu’elle vous plaira autant que j’ai eu de plaisir à l’imaginer et à l’écrire. A terme, vous la retrouverez dans Erhetylia, en tant que personnage secondaire. Son expérience et son rôle seront importants à ce moment-là.

3. L’écriture de la nouvelle

Dans le cadre de l’atelier, Caroline Vermalle, du chat de l’écrivain, nous guidait chaque jour, pas à pas, en nous révélant sa technique que je trouve très bien faite et que vous pourrez retrouver en détail dans son guide « 15 jours pour écrire votre livre et le publier » (toutes les informations sont en description).

Les premiers jours sont réservés au brainstorming, c’est-à-dire, jeter en vrac les idées, tout ce qui nous vient sans nous restreindre, sans nous limiter, pour petit à petit faire le tri et dégager les idées qu’on veut retenir. Rien de nouveau ici, c’est déjà ce que je vous expliquais dans ma vidéo sur les idées.

Les jours suivants permettent d’aller en profondeur dans la construction de notre héros, notre protagoniste, ses objectifs, ses craintes, ses qualités et défauts, ses motivations, et surtout son évolution.

A partir de là, c’est le moment d’écrire, en fonction des objectifs que l’on s’est fixé au départ. J’avais prévu d’écrire 500 mots par jour, et j’ai quasiment tous les jours dépassés les 1000 mots dans des séances d’un peu moins de 2h. J’ai terminé d’écrire le 1er jet au 9ème jour, avec environ 9700 mots. Ensuite, viennent bien sûr relecture, réécriture et corrections. Eventuellement envoie aux bêtas-lecteurs pour avoir un retour constructif et pouvoir corriger le tire ensuite, et finioler les corrections.

C’est aussi le moment de rédiger le résumé, le pitch qui servira de 4ème, et donner envie aux lecteurs de lire votre livre. Il vous faudra également une couverture attirante, parce qu’on sait tous qu’un livre n’est rien sans sa couverture 🙂

Je vous laisse ici avec un petit extrait de la nouvelle, mais avant cela, je vous remercie d’avoir regardé cette vidéo. Si celle-ci vous a plu, vous connaissez la chanson, pouce bleu, abonnez-vous, etc etc. Je vous dis à samedi pour une vidéo chronique. Bybye 🙂

« Alors qu’elle tirait brusquement son bras en arrière, se libérant enfin de l’emprise de l’autre, son corps s’embrasa tout entier, brûlant sa tunique, ses chaussures, soulevant ses cheveux auburns. La tête levée vers le ciel, bras écartés sur les côtés, elle poussa un cri si puissant qu’il pouvait s’entendre à des kilomètres, porté par la colonne de feu qui s’élevait à plusieurs mètres du sol. La guerrière recula prudemment vers son dragon pour laisser la place à la jeune femme de relâcher tout son potentiel, sans crainte d’être vue ou arrêtée.
Dans son cri, Siobhan exprima toutes les épreuves de ces derniers jours, toutes les émotions contenues, tout son chagrin, tout l’espoir balayé, arraché par la Milice et cette loi absurde contre les mages élémentalistes. »